ACTU
Qui sommes-nous ?
Par AXA,  le 16/02/2016 4 minutes de lecture

Les défaites de la musique : quand les concerts partent en live

Depuis 1985, la cérémonie des Victoires de la Musique récompense les artistes qui se sont distingués dans le paysage de la chanson francophone. A l’occasion de l’édition 2019 programmée le 9 février, retour sur des concerts de stars prestigieuses qui ont produit leur lot de fausses notes. L’occasion de rappeler qu’AXA assure aussi les concerts… et les galères !

- Catégorie « Embrouille familiale » : et la défaite revient à… Liam et Noel (Oasis, Saint-Cloud, 2009)

A la fin de la décennie 90, la fratrie Gallagher règne sur la planète rock anglais en enchaînant les succès à un rythme supersonique. Mais, malgré cette ascension fulgurante, les tensions grandissent entre Liam, le chanteur et Noel, le compositeur. Point culminant, Rock en Seine 2009. Alors que de nombreux fans attendent avec enthousiasme l’apparition d'Oasis, c’est la stupeur quand une voix annonce laconiquement quelques minutes avant le show : « Liam et Noel se sont battus. Le groupe n'existe plus. Il ne jouera pas ce soir et annule le reste de la tournée européenne ».

Une altercation violente impliquant ébriété avancée et jet de guitare a effectivement éclaté en coulisse entre les deux frères ennemis pour des raisons obscures. 10 ans après, et malgré les rumeurs, pas d’Oasis au milieu du désert, puisqu’aucune reformation n’est à l’ordre du jour.

- Catégorie « Misanthrope » : Roger Waters (Pink Floyd, Montréal, 1977)

Après le carton interplanétaire de Dark Side Of The Moon, Pink Floyd est au sommet de sa gloire et change d’échelle. A Montréal, c’est dans un stade survolté que Roger Waters, le leader de l’époque, essaie péniblement d’entamer une ballade intimiste à la guitare sèche, interrompu par des fans bruyants, venus pour entendre leur tube Money. Excédé de devoir s’y reprendre à plusieurs reprises, le leader de Pink Floyd crache sur un spectateur au premier rang. Fatigué et sur les nerfs, le groupe écourte sa prestation.

A l’issue de cette expérience malheureuse, une idée germe dans le cerveau du bassiste des Floyd. Pour son prochain spectacle, il dressera un mur entre lui et le public afin d’éviter ces désagréments. Une fulgurance qui donnera naissance à The Wall… Ou comment transformer un pétage de plomb en album d’anthologie.

- Catégorie « Maman, j’ai raté mon comeback » : Lauryn Hill (Paris, 2018)

Lauryn Hill est connue pour être LA voix des Fugees, pour son (unique) album solo : the Miseducation of Lauryn Hill, mais aussi pour son absence des radars médiatiques depuis de nombreuses années. C’est un public conquis et acquis à sa cause qui l’attendait pour son grand retour en France sur la scène de l’Accor Hotel Arena. Qui l’attendait… c’est le cas de le dire.

Arrivée avec plus de deux heures et demie de retard, la diva livrera une performance à la fois décevante et expéditive, ce qui lui vaudra les huées de ses fans les plus dévoués. Epilogue : ses autres dates ont été beaucoup plus convaincantes depuis. The show must go on.

- Catégorie « Vous passerez voir la RH à la fin du concert... » : Michael Jackson (Sultanat de Brunei, 1996)

Devenir une star mondiale, c’est du talent, mais aussi beaucoup, beaucoup de perfectionnisme, au point d’en devenir tyrannique. Lors de la tournée Dangerous, Michael Jackson chante en duo I just can’t stop loving you, et pourtant, il n’a pas que de l’amour à vendre... Premier grain de sable dans une machine parfaitement huilée, sa partenaire s’embrouille dans les paroles. Seconde déconvenue, la chanson ne s’arrête pas selon le timing prévu.

Le King of Pop, qui boue intérieurement, n’en oublie pas pour autant le show. Masquant comme il peut son agacement, il improvise des paroles ne figurant pas dans la version studio. On y entend distinctement « Brad, job’s gone » (« Brad, ton travail, tu n’en as plus »). Pour les fans, pas de doutes, Brad Buxer, le directeur musical de la tournée Dangerous  vient juste de se faire licencier par un Smooth criminal.

- Catégorie « L’arlésienne » : Amy Winehouse (Saint-Cloud, jamais)

Ce n’est pas faute d’avoir essayé… Les organisateurs de Rock en Seine ont invité à deux reprises la sensation british de la soul musique : Amy Winehouse.  En 2007, l’interprète de Back to Black annule sa participation au festival francilien deux jours avant son concert. Pas rancuniers, les responsables de l’événement la programme à nouveau pour l’édition 2008. La diva soul qui enchaine les hits et les frasques est, en effet, le phénomène musical du moment.

Rebelote, la jeune anglaise pose à nouveau un lapin à son public parisien, mais, cette fois-ci, deux heures seulement avant de monter sur scène et sans aucune raison ! L’annulation de trop, puisqu’elle lui vaudra une assignation au tribunal. Un rendez-vous manqué qui, malheureusement, le restera.

 

Lors d’un concert ou de tout autre événement accueillant du public, tout peut arriver ! Acteur majeur de l’assurance annulation d'événement qui protège les organisateurs contre ces coups du sorts, AXA couvre tout type de manifestations, de la fête communale aux grands concerts internationaux.

Les défaites de la musique : quand les concerts partent en live