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Assurance auto
Par AXA,  le 18/04/2019 4 minutes de lecture

Les accidents repartent à la hausse depuis le début de l’année

Depuis janvier 2019, l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR) constate un pic d’accidentalité sur les routes françaises. Une situation qui s’est amplifiée en février avec 22,3% d’accidents corporels en plus par rapport 2018. Un chiffre préoccupant, alors qu’une baisse était observée ces dernières années.

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Pourquoi les premiers mois de 2019 sont-ils alarmants ? 

2018 a connu une baisse considérable du nombre d’accidents (- 8.35% du nombre d’accidents, - 8.33% du nombre de décès et - 10.46 % du nombre des blessés par rapport à 2017). Ce qui a fait d’elle « l’année la moins meurtrière » depuis plus de 20 ans, selon le directeur du Centre National de Prévention et de Sécurité Routière (CNPSR). Un progrès que l’on doit notamment au travail rigoureux autour des campagnes de sensibilisation, mais aussi au renforcement des contrôles des services de la sûreté et de gendarmerie, selon le responsable. Pourtant, les premières statistiques de l’année 2019 viennent sensiblement changer la donne.

D’après l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR), en février 2019, on compte + 746 accidents corporels (soit + 22, 3%), + 889 blessés (+21,5%) et + 37 personnes tuées (+ 17,1%) en comparaison annuelle.  

Peut-on expliquer ce pic d’accidentalité ? 

Selon le communiqué du Ministère de l’Intérieur, une forte dégradation des radars serait à l’origine de cette hausse d’accidentalité. « 60 % des radars routiers ont été dégradés » a souligné le Ministre de l’Intérieur. Un chiffre qui a évolué le 3 mars dernier, en passant à « à peu près 75 % ». Cette situation aurait engendré un « relâchement des comportements sur l’ensemble des réseaux ».

Certains experts sont toutefois plus mesurés.  Ainsi, le directeur de recherches à l’Institut français des sciences et technologies des transports, de l’aménagement et des réseaux (IFSTTAR), Laurent Carnis, préfère rester prudent « quant à la possibilité de dresser quelque conclusion actuellement sur un sujet assez complexe ». Ce qui est indéniable en revanche, c’est que les routes françaises sont plus dangereuses depuis le début de l’année.

Qui sont les personnes les plus touchées ?

Parmi les usagers de la route les plus impactés par cette hausse d’accidents, on retrouve les jeunes de 18 à 24 ans, le piétons, les seniors à partir de 65 ans mais aussi les cyclistes. D’ailleurs, ces derniers sont majoritairement victimes d’accidents provoqués par des voitures selon la coordinatrice interministérielle pour le développement de l’usage du vélo. « La mortalité des cyclistes est la plus forte en février de ces 10 dernières années, avec 18 décès estimés » a annoncé l’ONSIR. 

Revenir aux fondamentaux d’une conduite responsable

Pas de recettes miracles pour diminuer les risques au volant : prudence et vigilance s’imposent. Veillez à respecter les limitations de vitesse. Une grande vitesse engendre une augmentation de la distance de freinage, une réduction du champ de vision, une augmentation de la fatigue et du stress, ainsi qu’une aggravation du choc en cas d’accident. Redoublez de prudence lorsque vous conduisez de nuit ou par mauvais temps. Enfin, soyez vigilant et prenez garde aux obstacles qui vous entourent (un piéton, un cycliste, des animaux…).

Le contenu présent dans cet article présente un caractère informatif. Cette actualité n’engage pas contractuellement AXA qui décline toute responsabilité sur les décisions qui pourraient être prises à partir de ces informations.

Les accidents repartent à la hausse depuis le début de l’année