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Par AXA,  le 20/10/2016 3 minutes de lecture

FIAC 2016 : retour sur 5 oeuvres d'art contemporain vandalisées

La Foire Internationale d’Art Contemporain (FIAC) se tient à Paris chaque année au mois d’octobre et présente des œuvres attirant des regards curieux, fascinés mais aussi sceptiques. À cette occasion, retour sur 5 œuvres "incomprises" et saccagées par des personnes offusquées. L’art du XXe siècle brise les codes et ce n’est pas du goût de tout le monde...

#1. Le sapin de Paul McCarthy

L’américain a mal vécu la FIAC 2014. Son œuvre Tree, immense structure gonflable dressée sur la place Vendôme, évoquant aussi bien un sapin de Noël qu’un sex toy géant, a été saccagée. L’artiste a également été physiquement agressé et a préféré annuler sa présence.

#2. Le Dirty Corner d'Anish Kapoor

Lors de son exposition en 2015 dans les jardins de Versailles, le Dirty Corner n’a pas connu un été tranquille. Vandalisé une première fois par des jets de peinture jaune, il sera également recouvert de messages royalistes et antisémites, puis tagué malgré une sécurité renforcée. L’artiste a voulu garder les messages agressifs, considérant qu’ils participaient à l’œuvre… Ce qui ne nous tue pas rend plus fort.

#3. Le Piss Christ d’Andres Serrano

En 2011, Andres Serrano exposait à Avignon Immersion, un crucifix plongé dans l’urine et baigné d’une lumière céleste. Après plusieurs menaces et manifestations, des catholiques ont frappé l’œuvre à coups de marteau.

#4. Le scandale de la fontaine d’Hayange

En 2014, le maire d’Hayange (Front National) décide de repeindre en bleu la sculpture-fontaine Source de vie d’Alain Mila. L’artiste, qui n’a jamais donné son accord, a porté plainte.

#5. L'affaire de l'urinoir de Duchamp 

Et puis parfois, l’art du scandale est pris à son propre jeu… La Fontaine, simple urinoir renversé créé en 1917 par l’artiste français Marcel Duchamp, est considérée comme un emblème de l’art contemporain et du ready-made. C’est sans doute pour cette raison que Pierre Pinoncelli, artiste comportemental, a choisi d’y lier son nom. Il urine dans la sculpture en 1993 puis attaque l’œuvre au (petit) marteau en 2006, non sans se défendre habilement : « un urinoir dans un musée doit forcément s'attendre à ce que quelqu'un urine dedans un jour [...]. L'appel à l'urine est en effet contenu ipso facto - et ce dans le concept même de l'œuvre - dans l'objet, vu son état d'urinoir. »  

 

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