ACTU
Épargne & Retraite
Par AXA,  le 19/11/2021

Immobilier direct et indirect : des actifs complémentaires

L’investissement locatif et les fonds immobiliers ne doivent pas être opposés tant ils répondent à des problématiques différentes.

Faut-il privilégier l’immobilier « physique » ou la « pierre papier » ? Cette question, de nombreux investisseurs particuliers se la posent. Dans la majeure partie des cas, la réponse est : « les deux, mon capitaine ». L’investissement locatif et les fonds immobiliers non cotés sont, en effet, totalement complémentaires.

En premier lieu, ils s’inscrivent dans des marchés distincts. L’immobilier locatif porte sur des logements d’habitation, tandis que les organismes de placement collectif en immobilier (OPCI) ou les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) sont investis dans des bureaux d’entreprises, des commerces, des hôtels, des établissements de santé ou des résidences senior. Posséder un appartement à louer et des parts d’OPCI permet d’être présent à la fois sur le marché résidentiel et le marché professionnel. De quoi se protéger des retournements de cycle.

Gestion déléguée ou non

Le fonctionnement de l’immobilier direct et de l’immobilier indirect est également différent. Dans le premier, le propriétaire bailleur gère son investissement de A à Z (sauf s’il fait appel aux services payants d’une agence immobilière). Dans le second, c’est la société de gestion qui s’occupe de tout. Si l’OPCI peut, à ce titre, paraître plus confortable, elle oblige toutefois l’investisseur à déléguer la gestion de son épargne au gérant. En outre, acheter un appartement donne la possibilité d’y loger un membre de sa famille, ce que l’OPCI ne permet pas.

Le rendement moyen des OPCI s’est situé à 2 % au 1er semestre 2021, selon les dernières données de l’Association française des sociétés de placement immobilier (Aspim). Le rendement d'un logement locatif dépend, quant à lui, du prix d’achat du bien et du dynamisme du marché locatif. Sans compter les impayés de loyers et/ou la vacance locative qui réduisent la performance.

Liquidité plus ou moins assurée

Vendre des parts d’OPCI sur le marché secondaire n’est pas toujours facile. En revanche, si la part de l’OPCI a été acquise via un contrat d’assurance vie, la « liquidité » est garantie en cas de retrait (appelé « rachat »). L’assureur avance la somme, charge à lui d’écouler ensuite la part sur le marché secondaire.

On le voit, l’immobilier direct et l’immobilier indirect ne se concurrencent pas. Le particulier peut facilement investir dans ces deux actifs, sachant qu’une part d’OPCI coûte seulement quelques milliers d’euros. 

L'investissement sur les supports en unités de compte présente un risque de perte en capital. Les montants investis sur les supports en unités de compte ne sont pas garantis par l'assureur, qui ne s'engage que sur le nombre d'unités de compte, mais sont sujets à des fluctuations à la hausse ou à la baisse dépendant en particulier de l'évolution des marchés financiers.

Ce document ne saurait se substituer aux conseils et aux informations que votre interlocuteur habituel est à même de vous fournir pour vous proposer la solution la plus adaptée à votre situation, vos objectifs, vos besoins et vos exigences

Document non contractuel à caractère publicitaire

Immobilier direct et indirect : des actifs complémentaires