Un contexte financier positif à mi-année : quels impacts sur votre épargne ?
L’été est une période propice à la prise de recul, c’est le moment d’analyser les choses avec plus de distance.
Que s’est-il passé depuis le début de l’année ?
Les marchés financiers n’échappent pas à la règle : après un début d’année marqué par de très bonnes performances, la fin du semestre semble être caractérisée par un environnement économique davantage soumis aux aléas politiques et géopolitiques.
Par ailleurs, les taux négatifs pour les emprunts d’état ont un impact non négligeable sur la rentabilité des placements sans risque : maintien au plus bas de la rémunération des livrets bancaires et poursuite de l'érosion progressive du rendement des fonds en euro dans l'assurance vie.
Pour autant les bourses de Wall street et Paris signent leur meilleur semestre de progression depuis 10 ans !
Peut-on encore espérer une marge de progression sur certains marchés financiers et, si oui, lesquels ?
Force est de constater que le Président américain parvient à créer régulièrement un climat de fortes incertitudes. Les tensions commerciales qu’il a contribué à créer connaissent régulièrement des pics via des tweets nombreux et parfois violents. Ses propos contre le numéro 2 mondial des téléphones portables en mai dernier, ont eu pour conséquence de secouer la bourse dans les jours qui ont suivi.
Autre sujet d’inquiétude, les risques liés au Brexit. Le probable successeur de Thérèsa May est un fervent défenseur d’une ligne ferme pour finaliser une sortie du Royaume-Uni le 31 octobre 2019. Cette posture pourrait rendre l’émergence d’une nouvelle dynamique européenne plus complexe à mettre en œuvre.
Et pourtant, il existe de vrais sujets de satisfaction. Les banques centrales sont bienveillantes et c’est décisif pour l’économie mondiale. Elles ont d’ores et déjà déclaré à plusieurs reprises qu’elles étaient prêtes à tout pour soutenir la croissance mondiale. Le signal le plus fort est venu du Président de la Réserve fédérale américaine, Jerome Powell. Il a annoncé qu’il surveillait " de près " les effets collatéraux du différend commercial entre la Chine et les Etats-Unis et qu’il était " comme toujours " prêt à agir " de manière à soutenir l’expansion ".
L’idée d’une potentielle baisse des taux de la Réserve fédérale fait son chemin. Cela serait de nature à stimuler la croissance, donc l’investissement et les profits des entreprises. Elle renforcerait aussi l’attrait des actions face à des obligations de moins en moins rémunératrices.
Du côté de la Chine, le gouvernement continue de mettre en place des stimuli budgétaires afin de soutenir son économie. Pékin a annoncé début juin un renforcement du plan pour le secteur automobile, les appareils ménagers et l’électronique grand public.
L'investissement sur les supports en unités de compte supporte un risque de perte en capital. Les montants investis sur les supports en unités de compte ne sont pas garantis par l'assureur qui ne s'engage que sur le nombre en unités de compte mais sont sujets à des fluctuations à la hausse ou à la baisse dépendant en particulier de l’évolution des marchés financiers.
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Rédaction réalisée par AXA - Source : Architas France - Achevée le 30/06/2019.
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